Notre regard se pose aujourd’hui sur Emilie Flechaire. Après avoir fait ses armes au sein de plusieurs agences de relations presse tout en se spécialisant dans l’univers de la gastronomie, elle crée l’Agence Néroli. Une agence de communication/relations presse, dédiée à l’art de vivre, qui sent bon le sud de la France, mais surtout, qui défend avec passion et vivacité, le meilleur des artisans et des commerces de bouche !
© Pierre Lucet Penato
Notre entretien avec Emilie :
Pourrais-tu te présenter en quelques mots et nous en dire plus sur l’Agence Néroli ?
Je m’appelle Emilie Flechaire. J’ai 34 ans (passés) et j’ai grandi dans le sud de la France, en ayant la chance de manger des fruits et légumes cultivés par ma famille, en bio. J’ai fait des études de cinéma et de communication à Lyon (terre de bonne chère par excellence) et je suis arrivée à Paris il y a 11 ans. Mon parcours de communicante m’a naturellement emmené dans la gastronomie, où j’ai travaillé pour des grandes marques comme des artisans.
J’ai créé l’agence Néroli il y a bientôt 18 mois où nous défendons des clients dans la gastronomie, qu’ils soient start-ups, artisans, chefs ou restaurants, tous animés par la même passion : le BON. Notre rôle est de les valoriser dans la sphère médiatique, de les accompagner sur leur stratégie visuelle, leur storytelling, leurs actualités…
Pour paraphraser un très grand chef, il faut valoriser leur savoir-faire et le faire savoir !
© Alexia Roux, restaurant « La Maison de Petit Pierre » à Béziers
Qu’est ce qui t’a poussé vers le monde de la gastronomie ?
Sans réellement m’en rendre compte, j’ai grandi dans un environnement privilégié. J’ai eu la chance d’avoir des repas équilibrés et savoureux. Ma famille a toujours eu le goût de la cuisine et des bonnes choses. Que ce soit par le potager familial comme pour les recettes que nous nous sommes transmis. En grandissant, j’ai réalisé que la gastronomie ne résidait pas que dans l’univers de la cuisine étoilée, qu’elle était en filigrane de ma vie – et qu’elle résidait dans les choses les plus simples, les plus intactes qui soient.
La cuisine est un métier de rigueur, d’excellence, que j’aime défendre pour ses valeurs : la transmission, la générosité, l’enthousiasme et la beauté. On mange avec ses 5 sens ! J’ai pu rencontrer des chefs, des personnalités, qui m’ont donné envie de les défendre et de les représenter alors qu’ils sont derrière leurs fourneaux et font un métier difficile.
Être leur porte-parole, c’était une façon de défendre la cuisine qui m’était chère : celle qui vient du coeur et nourrit l’esprit.
Quelles sont tes bonnes adresses sur Paris (et dieu sait qu’il y en a) :
Il y en a beaucoup qui me sont chères ! Toutes celles que je défends ont une âme et des attraits différents. C’est pour ça que je les aime ! Mais ce serait (presque) trop facile !
Etsi
Cette adresse propose des petites assiettes mais sa générosité est immense ! Mikaela, la chef, est grecque et a fait ses classes chez Rostang (un de mes clients). Elle propose des feuilles de vignes farcies, du tarama à s’en lécher les doigts, de la fêta grillée avec légumes de saison, des petites brochettes Souvlaki… Un délice pour se consoler quand le soleil n’est pas là.
© Giaime Meloni
Frenchie, bar à vins
Je n’y suis allée qu’une fois, mais si la file d’attente ne me décourageait pas, je pourrais y claquer mon PEL ! Tout est sublime à chaque bouchée. Le chef Gregory Marchand s’est encanaillé en Angleterre et mélange avec finesse les styles. Sa terrine maison aux légumes façon Piccalilli est incroyable, son petit pot de crème au chocolat, fleur de sel et huile d’olive me décolle le palais. Bref, en plan B, il y a aussi Frenchie To Go avec ses sandwichs.
Kodawari Ramen
Ma planque pour manger des délicieux ramen au comptoir dans une ambiance japonaise 60’s, en plein Odéon, pour moins de 15 euros. On se croirait dans le film « In the Mood for Love »… Une carte courte, des bouillons savoureux, des pâtes de blé français et c’est bien moins cher qu’un billet d’avion !
A Noste
Julien Duboué, le chef, a fait deux lieux en un. À l’étage, la table avec des viandes grillées et des plats souvent revus & corrigés, mais de façon intelligentes – ici, ce n’est pas une démonstration de force. Au rez-de-chaussée, l’espace Tapas, bruyant, convivial, jovial : ses bouchées de salade landaise donnent souvent lieu à des disputes ou des silences gênés pour qui prendra la dernière (oui, c’est servi en nombre impair, le plus gros défaut du lieu), ses croquettes de polenta au magret fumé ou ses panisses au chorizo sont ultra régressifs et à prix doux.
Guillaume Grasso ; La Vera Pizza Napolitana
Déjà, parce que c’est à côté de chez moi et que je désespérais d’avoir une VRAIE bonne pizza à côté de chez moi (on a toujours besoin d’une bonne pizza). Ensuite, Guillaume dans son resto de poche propose une carte qui respecte la vraie pizza avec des ingrédients italiens (pas de thon encore moins de merguez ou d’ananas). Sa pâte est digeste, bien levée, goûteuse avec sa tomate italienne et ses garnitures fines. Il s’efforce à perpétuer une tradition familiale et préfère mettre de l’argent dans ses ingrédients plutôt que dans une déco clinquante ou un lieu sur-dimensionné. Parce que la pizza, c’est pas une affaire pour les rigolos, capisce ?
Loyal
Ce resto propose une super cuisine sur place ou des formules à emporter fraîches et réalisées avec des produits locaux et de saison. Tout est presque fait maison. C’est créatif et il y a toujours un choix végétarien. Laurine et Max sont devenus des amis, depuis le temps que j’y viens, c’est à deux pas de mon bureau et je leur suis reconnaissante pour leur travail engagé, leur sourire et leurs plats délicieux : lunch savers !
© Edouard Sanville
Pour finir, ta playlist en 5 morceaux ?
Pour consulter la liste d’adresses conseillées par Emilie, c’est ICI !
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